Connotation Les Feuerbach ne sont pas connus, ils ne sont pas craints, ils ne sont pas adulés, ils ne sont pas même « quelqu'un », existant comme des centaines d'autres familles de sorciers, dans l'ignorance et l'indifférence des autres. De fait, ils peuvent vivre leur vie comme ils l'entendent, sans s'inquiéter de leur réputation ou de leurs discours belliqueux ou lâches. Ainsi commence notre histoire, dans une liberté presque totale, celle d'une famille qui n'était pas grand chose et qui entendait devenir plus. Devenir, advenir, avenir; construire quelque chose à partir de ce rien, et prouver que la pureté du sang n'est qu'un critère de réussite; et certainement pas le seul. Ambition ou reddition, apprendre le juste milieu, l'entre deux, trouver une place ou la créer pour pouvoir être ce qu'ils aspirent à être. C'est avec du temps, de l'intelligence, et un esprit stratégique qu'ils se sont faits connaitre dans l'enceinte du ministère. Un premier exemple de réussite, celui du père d'Oswin, devenu membre du Magenmagot parce qu'il avait comprit ce que les sorciers entendaient pas injustice, justice, coupable, condamné ; rien des termes tout au plus vide de sens ou alors sens conféré par l'idéologie de chacun. Eux n'avaient que les règles, les lois, et les condamnations, rien à penser, rien à réfléchir. Appliquer simplement. Appliquer les règles; et en jouer des règles pour pouvoir les outre-passer, les surpasser, se surpasser. Tout cela n'avait pas beaucoup de sens pour un Oswin qui avait huit ans, mais son père tenta de le lui expliquer.
« Qu'en dis-tu, Oswin. Que voudras-tu être plus tard ? » Il réfléchissait, observant son père comme s'il s'attendait à ce qui l'attaque si la réponse n'était pas satisfaisante. Il grimaça, reçut un coup sur le bout de ses doigts et retint une exclamation. Ne rien laissait paraitre de ses troubles. S'il doutait il devait bien le garder pour lui, parce que les autres en useront pour le troubler plus encore.
« Que peut-il bien devenir dans notre monde, alors qu'il n'a pas prouvé en être véritablement un membre. » Les mots de sa soeur sont acerbes, mais il ne dit rien. Il a huit ans, elle en a sept. Une année tout au plus les séparant. Et elle agite ses doigts fins d'où sort la magie impunément; lui la regardant sans s'exprimer, et sans en faire de même. Il sent son père se tendre, le terme « cracmol » murmuré dans ses silences sans qu'Oswin ne fasse rien pour le contredire. Jusqu'à présent. Il claque des doigts, et l'étagère tombe sur sa soeur qui s'écroule dans un hurlement de rage. Son père tourne un regard intrigue, avant de sourire, et de poser une main protectrice sur son épaule.
« Tu as compris. » Il hoche la tête, et retrouvant son aplomb il regarde son paternel droit dans les yeux.
« Plus tard, je serais meilleur que vous, Père. » Défis lancé, sans aucune hargne. Simplement parce qu'il a comprit ce que l'on attendait de lui. Pas qu'il fut plus fort, pas qu'il fut plus rapide que les autres. Mais plus intelligent, plus stratège, plus observateur. Qu'il attaque quand il le fallait, quitte à perdre patience et se rendre fou. Mais les pleurs indignés de sa soeur dans son dos le font sourire, et il se sent si fier a cet instant qu'il pourrait penser que tout est gagné d'avance.
Fraternisation Il ne perçoit pas son reflet à la surface du Lac Noir, et il ignore si c'est à cause de l'absence d'étoile ce soir, le château les accueillant dans un fatras d'éclairs et de gouttes éparses; ou si c'est à cause des vagues causés par le passage des barques, brouillant sa vue et la surface lisse miroitante. Elle devient sombre, et il se sent frustré par cette disparition, mais soulagé de sentir la pluie lui brûler la peau par cette étreinte glacée. Il sourit quand ils atteignent le hall du château, et il inspire l'odeur de la cire, et de la poussière qui deviendront bientôt terriblement familière. Poudlard, promesse d'une nouvelle vie, du début de son existence, du début de tout.
« Black ? Black ?! Ha. Tu seras sans doute comme ton frère, un traite de Gryffondor n'est-ce pas ? » Il se tourne, reconnaissant le ton acerbe des mots, et croise la silhouette reconnaissable d'un Abbot. Il les connait, comme il connait les Black, les Lestrange, les Ollivanders, les Potter; familles de sangs purs enregistrés sur une liste au Ministère et à laquelle il a eut accès de manière plus ou moins officiellement, terriblement illégale. Et absolument nécessaire. Tout comme il lit tout ce qu'il trouve sur Poudlard, la magie, les potions, les sortilèges, le Quiddtich, depuis des années à présent. Pour se préparer à cet instant. L'instant qui changera le court de son existence.
« Il n'y a que les naïfs et les candides pour penser qu'une pomme pourrie suffit à faire crever un arbre millénaire. » Lance-t-il d'un ton détaché, avant de sentir des regards se tourner vers lui, sans qu'il ne les croise, préférant se concentrer sur le plafond de pierre du hall, attendant qu'il se passe quelque chose.
« Hein ? » « A défaut d'être intelligent, je t'aurai cru éloquent, quelle déception. » Perplexe, il reste béat comme si l'admiration le saisissait sur place, ou la stupéfaction de voir un inconnu lui parler sans aucune impunité. Mais Oswin se fiche d'Abbot, il ne compte pas. Sa famille a un sang aussi pur que le sien, à quelques générations prêts, et elle a perdu de sa superbe lorsque le père de cet abruti a été surpris avec des toilettes moldus dans son jardin pour faire des expériences dérangeantes. Lui, c'est le regard sombre du Black qui l'attire, et lui il sourit comme si déjà il avait scellé leur destin à tous les deux. Et il n'en dit pas plus, alors qu'il entre dans la salle, suivant le Professeur McGonagald, et ignorant son discours qu'il connaissait de toute façon déjà. Il regarde tout ce qui l'entoure : le plafond magique, le directeur, les blasons des quatre maisons, et Sirius Black auprès d'un Potter. Il les connait, les reconnait, les ignore, les observe en silence. Parce que c'est ainsi qu'il se fera sa place, il le sait. Et quand c'est son tour de monter sur l'estrade il se doute que personne n'a écouté ou retenu son nom. Il s'assoit sur le siège, à peine le Choixpeau a-t-il été posé sur sa chevelure désordonnée que le nom des Verts explose dans la salle. Serpentard, et cela ne l'étonne guère. Il s'y installe comme s'il était à présent chez lui, aucune surprise, ou aucune gêne sur son visage juvénile. Il ne se rend compte que plus tard que l'être à côté de lui l'observe avec intérêt et croise à nouveau son regard.
« Oswin, c'est bien cela ? » Cette fois il ose laissé la surprise marqué son visage, parce qu'il ne s'y attendait pas à ce qu'il se rende compte de sa présence, ou qu'il retienne son nom. Il ne s'y attendait à exister déjà dans son regard, et il en est ravi. Alors il sourit, hoche la tête, et prend un petit pain qui se trouve dans la bannière devant eux.
« Enchanté, Regulus Black. » Il reviendra plus tard sur sa déclaration. C'est lorsqu'il lui a parlé pour la première fois, à cette table, lui prouvant que lui aussi l'avait reconnu, l'avait remarqué, l'avait observé, que Regulus Black scella leur destin. Bien qu'il leur échappa complètement.
Objection Il replie la lettre que la chouette blanche et grise lui a donné, attendant qu'il ait terminé de lire pour quémander quelques friandises et pouvoir retourner vers le cottage des Feuerbach. Il repousse son assiette vers le volatile qui s'extasie devant cette offrande inhabituel, et alors qu'elle s'exalte de ce festin, Oswin l'observe, impassible. Le mois de décembre apporte avec lui une ambiance bonne enfant et jovial qui le laisse de marbre. Il n'est pas du genre à accorder une grande importance à ces fêtes religieuses ayant perdus leur essence, et ses parents sont de cet avis. Une bonne excuse pour se regrouper, et ripailler jusqu'à être sur le point de se répandre sur le sol; rien qui ne soit à la hauteur de leur ambition. Mais cette année pourrait bien être différente. Cette année peut être que les jeux sociaux d'Oswin ont enfin porté leurs fruits. Malgré cela il reste sceptique, sur la réserve, et grimace quand il voit que son meilleur ami le rejoint s'asseyant à ses côtés naturellement sans lui accorder un seul mot. Oswin fait glisser la lettre vers Regulus qui s'en saisit et l'ouvre pour découvrir une invitation semblable à celle qu'il a lui-même reçut trois jours auparavant. Il croise le regard d'Oswin qui lui sourit, et d'un hochement de tête il lui assure qu'il ne sera pas seul à la réception donnée par les Rosier.
« C'est une blague ? » L'exclamation de sa soeur le fait sortir de sa contemplation et il tourne vers elle un regard agacé.
« Dois-tu toujours être aussi bruyante ? » Elle ne fait pas cas de sa remarque, et lui présente l'invitation, la mettant sous son nez en la bougeant comme si ce geste pouvait le mettre en rage. Mais il ne fait que lever les yeux au ciel, et entend le ricanement discret de Regulus à ses côtés. Malgré tout, c'est la remarque d'un Evan Rosier particulièrement entreprenant qui le sort de son scepticisme. Alors que ce dernier s'est glissée derrière sa soeur et la prend contre lui. Le regard courroucé de la jeune fille ne l'atteint pas.
« Pourrions-nous jouir d'une présence aussi agréable à notre table à Noël ? » Sans aucun doute, et moqueur Oswin se penche sur la table pour avoir l'attention de son hôte.
« Fais attention Rosier, son sang a été perverti par notre moldu de mère, tu risquerais de perdre ta superbe en l'approchant de trop près. » Et il en rit de l'exclamation terrible du Rosier qui ne s'attendait pas à apprendre que les Feuerbach, bien que descendant d'une lignée de Sangs purs allemands sont à présent de ceux qu'il ne croise pas sans les dédaigner. Il la relâche, part en fulminant, arguant qu'il ne laissera pas « ce genre d'énergumènes » approcher des siens. Oswin le suit du regard avec un sourire en coin, jusqu'à ce que sa soeur se penche vers lui avec un air presque affligé.
« Le pense-tu vraiment ? » Fronçant les sourcils il croise son regard et grimace, quand le laissera-t-il enfin seul ?
« L'important c'est d'user de leurs faiblesses pour les faire flancher, pas de savoir ce que je pense ou non sur le sujet, n'est-ce pas ? » Peu convaincue la gamine fait quand même mine de comprendre son frère avant de rejoindre la table des Serdaigles et ses quelques amis. Le silence réconfortant et apaisant se réinstalle, et Oswin voit que la chouette a terminé son repas avant de repartir, laissant derrière elle quelques plumes dont il se saisit pour les mettre dans son sac - quelques potions demandent des plumes de rapaces -
« Tu n'as pas peur qu'un jour l'un d'eux se retournent et te fasse regretter ton insolence, Os ? » Il hausse les épaules, et reprend une saucisse dans son plat, décidant qu'il avait encore faim.
« Non, parce que eux ne comptent pas. » Assure-t-il en offrant à Regulus un clin d'oeil complice et un sourire entendu.
Malversation L'été était bien avancé déjà et Oswin se trouvait dans la prairie devant le cottage de ses parents, jouant de la guitare - un instrument moldu qui appartenait à son grand père et qu'il avait adopté au début du mois de Juillet pour briser l'ennui - distraitement. Il était assez doué, son grand père ayant pris le temps de venir lui apprendre les bases, les accords, et la manière de lire une partition afin qu'il puisse être plus libre de faire chanter les cordes comme il l'entendait. Mais il ne faisait pas vraiment cas de ce que ses doigts pouvaient bien jouer instinctivement sur les cordes. Le fait d'avoir les mains occupées lui permettaient de réfléchir plus intensément, et sa tête était pleine de questions auxquelles il ne trouvait pas de réponses; Il était sceptique, stoïque face à une situation qui faisait monter en lui une rancune évidente.
« Tu es bien silencieux, Os. Ca fait des heures que tu es ici tout seul. » Il se tourne, ne laissant rien paraitre de sa surprise pour croiser le regard bleu profond de sa mère. Elle a presque l'air honteuse, elle qui lui a toujours donné l'impression d'être une femme forte à l'assurance sans borne. Malgré ses origines moldus qui lui ont fait douté sur ses capacités lorsqu'elle était à Poudlard, et lorsqu'elle est entrée au Ministère pour travailler au département des régulations des créatures magiques. Mais voila, il y a deux mois de cela le Ministère a dû se séparer de quelques éléments, et la mère d'Os n'a pas échappé à ces licenciements.
« J'avais besoin de réfléchir. » « Tu es déçu. » « Perplexe. » « Pourquoi ? » « Je me demande si vous avez perdu votre travail à cause de votre propension à ne rien faire avec acharnement ou parce que vous êtes une née moldue. Ou si vous ne faites rien avec acharnement du fait de votre naissance, mais cela n'aurait pas le moindre sens, parce que certains nés moldus sont terriblement acharné et passionné. Alors je me dis que peut être vous n'êtes pas un si bon exemple de réussite du fait de votre caractère... Finalement on peut dire que je suis déçu. » Elle reste silencieuse, le regarde avec les larmes qui lui montent aux yeux, et elle les ravale. Elle hoche la tête, la baisse et joue avec un brin d'herbe. Avant de finalement le jeter plus loin rageusement et de se lever.
« Ne me manques pas de respect, Oswin. Je reste ta mère. » « J'ai pris conscience d'une chose grâce à vous... » Elle s'arrête dans son élan, et lentement il arrête de jouer, prend appuie sur le sol, et se relève, prenant sa guitare dans sa main, pour retourner vers le cottage suivant le rythme accordé par sa mère. Sa mère qu'il a tant aimé; sa mère qu'il comprend mieux aujourd'hui.
« On ne peut pas penser qu'un sorcier de sang pur est supérieur à un autre sur la seule excuse qu'il est de sang pur. En réalité je pense qu'un né moldu n'est pas moins doué, simplement la magie lui est nouvelle, et de fait il ne la contrôle pas instinctivement. Un Né Moldu possède un potentiel magique évident qui ne fera que s'intensifier à mesure des générations; grâce à la diversité génétique. Le mélange de sang accroit la puissance magique parce qu'elle permet au potentiel de se nourrir de ce qui est acquis. Je pense que les Nés moldus... sont des nouvelles familles de Sangs purs en devenir, qui promettent d'être puissantes dans quelques générations. On ne peut pas alors considérer qu'elles sont inférieures. Simplement neuves. Ce sont des Nouveaux Sangs. » Explique-t-il calmement sous le regard plus qu'étonné de sa mère. Celle-ci reste figée un temps, et il doit se tourner pour lui faire face, impassible. Peut être trouvait-elle cela absurde, ou alors ne comprenait-elle comment elle avait pu être à l'origine d'une telle réaction. Mais lui sourit, et il prend sa main pour la mener à sa bouche et y poser un baiser respectueux.
« Ainsi je ne peux vous en vouloir d'être une née moldu, ou dénigrer notre sang pour cela. Et je pense que personne ne devrait avoir à le faire, pas même le Ministère. J'ignore les raisons de votre licenciement, mais à présent je suis persuadé que votre sang ne peut pas être tenu pour responsable. » Et elle lui sourit, vient ébouriffer les cheveux de son fils de treize ans avant de lui proposer de lui faire des cookies, ce qu'il accepte avec joie.
Adoration Il était parti. La nouvelle avait déjà fait le tour des foyers de Sangs purs, et des proches de la famille Black - ceux qui les croisaient au Ministère ou qui simplement avaient la chance de pouvoir travailler avec eux - à la manière d'une trainée de poudre. Tant et si bien que si l'ainé des Black avait claqué la porte rageusement dans la soirée, toute l'Angleterre semblait déjà être au courant dés l'aube. Et Oswin dans les premiers, car Abbadon l'avait réveillée au milieu de la nuit pour lui porter une lettre de Regulus. Il l'avait parcourut rapidement, assurant à son meilleur ami qu'il serait chez lui dés qu'il pourrait décemment se présenter au Square Grimmaurd. Et Oswin était bien un des rares sorciers de quatorze ans à pouvoir se targuer d'être accepté chez les Black aimablement malgré la nature de son sang. Sans doute parce que son père était un proche d'Orion Black, travaillant avec lui au Ministère, ou parce qu'il avait su gagner l'intérêt et le respect du cadet à mesure du temps. Ou alors parce qu'il connaissait parfaitement les règles de conduites, de cordialité, et de respect. Il savait rester à sa place. De fait, il se leva, se doucha, et mit des vêtements d'une rares richesses - pas que sa famille soit pauvre mais il n'était pas fan de cette opulence. Une fois que le soleil fut assez haut il déclara à ses parents qu'il quittait la maison pour se rendre chez Regulus et ne reçut qu'un acquiescement discret. Il prit le Magicobus pour se rendre à Londres. Il se présenta à la porte du Square sans rien pour offrir à la maitresse de maison, se doutant qu'il serait malvenu de venir avec un cadeau en des temps aussi funèbres. Et il ne fut accueilli que part Kreattur qui lui accorda un regard discret et un grommellement indistinct. Wallburga Black hurlait comme une démente dans une pièce de la maison. Oswin n'y fit pas attention, et monta dans la chambre de Regulus qu'il trouva prostré sur son lit, fixant le vide.
« Il est parti. » Oswin prit cette simple phrase comme une invitation, fermant la porte derrière lui pour s'approcher de son meilleur ami et s'assoir sur une chaise qu'il mena devant lui, pour le fixer dans les yeux. Il trouvait cela dérangeant de ne pas être face à Regulus pour discuter avec lui; désireux d'observer chacune de ses réactions habitué à présent à les analyser d'un coup d'oeil.
« Tu n'es pas étonné par son départ, alors pourquoi ? » « Il m'a demandé de le suivre. Ses derniers mots ont été pour moi. » « Tu ne l'as pas fait. » « Non. » La question était stupide, Oswin le savait, et bien qu'il détestait parler pour ne rien dire, il sentait que Regulus en avait besoin à cet instant comme pour saisir l'absurdité de cette nouvelle situation. Situation qui lui avait échappé, le mettant face à une chose bien plus grosse que lui. Une chose qu'il voyait de loin, et qu'il aurait pu tout aussi bien ignorer toute sa vie parce qu'elle concernait son frère ainé. Pas lui.
« Il doit y avoir un héritier au Square Gimmaurd. » Il hoche la tête, Regulus, mais ne bouge pas plus que cela, et son regard reste fixé sur le vide. Le silence s'installe durant lequel Oswin essaie de mieux saisir ce qu'il s'est passé. Et il se surprend à sentir son ventre se tordre quand il prend conscience de ce qui attend Regulus ; asservie aux nécessités dû à son nouveau rang, il sera fiancé à une sang pur, et rejoindra les rangs du mage noir afin d'assurée l'hégémonie toujours présente (bien que terriblement vacillante) des Black. Tout cela lui apparaissait parfaitement, et Regulus devait en prendre conscience aussi. Sans doute Wallburga Black avait déjà eut cette conversation avec lui. Et s'il en jugeait les cernes sous les yeux de son meilleur ami, il y avait pensé toute la nuit. Alors, dans un geste d'une douceur infinie - et nouvelle entre eux - Oswin pose sa main sur son épaule faisant réagir le Black qui le regard sans montrer aucune surprise autre qu'une lueur dans son regard.
« Je te ne laisserais pas seul, Regulus. Jamais. » Et cet abandon cruel de son frère ainé faisait pétiller son regard d'une brillance pétrifiée qui saisit la gorge d'Oswin. Il fit un second geste qui n'était pas accoutumé, mais qui lui vit instinctivement. Et il prit Regulus dans ses bras, le visage du Black caché dans son torse. Regulus s'accrocha à lui, et laissa ses larmes couler. Pour la première fois, la dernière fois, il s'autorisa à porter le masque d'un enfant meurtri devant son meilleur ami, et Oswin le protégea du regard du reste du monde, pour garder Regulus et sa tristesse pour lui seul.
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