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 les cercles infernaux - lilith

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MessageSujet: les cercles infernaux - lilith    les cercles infernaux - lilith  EmptyDim 24 Sep - 21:00


 
I. Lilith Kensington
 Souviens toi de cette nuit, c’est la promesse de l’infini.


 
 
Pseudo
: ici
Âge
: ici
Comment as-tu connu le forum ?
 ici
As-tu des remarques à faire ?  
 ici  
Fréquence de connexion :
 X/7 jours
un dernier mot ?  
ici

 
Code:
[b]nom de la célébrité[/b] - pseudo du personnage

 
crédit gif/avatar
:  ici

 

 
Carte d'identité
Prénom
: T'es passée par des centaines de noms à mesure de l'existence, trouvant pas de raison de te fixer sur un seul à mesure que tu multiplier le nombre de tes vies. T'as été des légions d'âme perdue dans l'histoire, passant d'femmes françaises à anglaises, américaines délurées ou pirate sauvage. T'as été Innocent au début de ta vie, l'pseudonyme que tu gardes bien souvent pour te présenter au reste du monde. Quand tu veux laisser ta marques - puis sur les mers t'as été Lilith la sombre et diabolique démone dont tu préserve les traits et l'envie d'sang. Alors c'lui que tu porte depuis, bien que souvent tu change selon tes envies.
Nom
: T'es née Ravenclaw aux débuts de Poudlard. T'as été d'cette famille fondatrice quand il se trouvait encore que des sangs purs dans l'monde magique. Alors t'as été comme eux, une fière descendante d'une lignée royale. T'as été ca - puis t'as été damnée et déchue, t'as perdu ton nom pour celui de la nuit. T'en a eut des tonnes une fois qu't'as du te cacher hors du monde. Maintenant t'es Kensington parce que t'as l'teint blanc d'la royauté, mais c'toi qui fait couler l'sang à la fin de l'histoire.  
Date de naissance
: Tu t'en souviens pas; surtout depuis que t'as plus de raison d'fêter les printemps qui passent et que tu t'figes hors du temps. T'as oublié, tu veux pas y penser à cette date anniversaire qui te rappelle que t'as perdu tout ceux que tu connaissais, qu'il reste que les immortels pour marquer ton existence. Tu veux plus devoir être victime du temps qui passe, alors tu t'laisse pas emporter par les dates des calendriers que tu boude depuis longtemps.  
Nationalité
: T'es Anglaise née ici y a bien longtemps. Assez longtemps pour qu'la ville qui t'a vue naitre existe pluce vraiment, remplacée par des hautes maisons, et des centres villes bruyant. Le monde a plus grand chose à voir avec ce que tu connaissais, et t'pas sûr d'aimer vraiment cela en vrai. Alors elle se complait à ignorer quand on lui pose la question, à s'dire qu'elle est de tout lieux, parce que le monde elle l'a parcouru de tout son long.
Statut de Sang
: A l'époque il se trouvait pas de métissage, ou alors assez rarement. Trop rarement pour être un problème ou apporter une possible guerre à l'horizon. A l'époque, tu étais de Sang pur comme tous les autres, naissance royale qu't'as perdu quand ton sang a été damné. Alors à présent, t'es dite hybride si c'pas démon, et t'es fière d'porter ce nom-là sans rougir d'honte d'être une meurtrière.  
Métier/Maison
: Tu t'souviens à l'époque d'pas t'être posée trop la question. Ton nom parlait pour toi, alors c'est naturellement que tu faisais déjà partie des érudits Serdaigles qui ne faisait qu'assouvir ta soif de connaissance. T'aimer apprendre et t'as jamais perdu cette soif, cette envie qui s'assouvit jamais de savoir. L'savoir te faire marcher au coup de sang et si t'es créative c'surtout pour boire celui des autres. T'pas juste une meurtrière, t'aime te penser artiste, même si ca fait d'toi un monstre avant tout.   
Orientation sexuelle
: A l'époque du début d'ton existence il se trouvait pas ce genre de question-là non plus. T'sais pas pourquoi ca prend autant d'importance, et t'pas sûre de vouloir vraiment t'arrêter sur ces considérations. T'avais deux possibles pour toi et t'embrasse les deux avec passion. L'mariage c'plus une chose qui t'inquiète, alors quand t'aime un garçon c'pas pour voir son nom accolé au tiens. D'même que les filles que t'aime à voir s'tordre sous tes doigts agiles - sauf qu'avec l'temps la chasse à l'amour c'est devenu moins pressant. Qu'voir ton coeur t'être arraché à chaque perte ca t'a rendu de glace, et maintenant t'presque frigide à force de te retirer du monde et d'pas laisser les autres t'approcher.  

  Un brin de magie :
Votre Epouvantard
C'peut être à force d'te glisser dans l'ombre que t'es devenue une phobique d'la lumière du jour. Ca fait longtemps que t'as pas été face à face avec l'soleil, et t'peux le voir que lorsqu'un épouvantard croise ta route. T'as presque la sensation d'chaleur, ou pire encore - d'feu qui t'lèche la peau et t'consume. C'la mort, en vrai, la tienne qui t'fait peur plus qu'tout.
Votre Patronus
Ca fait bien longtemps que t'as pas été capable d'en former un, tant et si bien qu'tu doute qu'un jour tu sois capable à nouveau. Mais lorsque t'étais encore sorcière, assez naïve pour gouter l'bonheur tu t'souviens qu'il prenait la forme d'un Dragon - celui d'glace qui foudroie d'sa beauté ses ennemis.
Votre baguette
A l'époque où t'as demandé la tienne c'tait fait sur mesure. Et depuis la tienne a évoluée d'sorte de trouver une écaille de dragon d'eau dans l'coeur; de trente-deux centimètres le bois inflexible fibre constamment de mécontentement dans ta main. L'bois d'If qui t'fait gouter la mort autant qu'la vie depuis le début s'trouve aussi immortel que toi. 
L'amortencia :
T'y a pas gouté depuis longtemps mais la dernière fois c'tait le parfum iodé de l'océan, qu't'as jamais quitté par la pensé. L'parfum musqué de la virilité, qu'tu veux pas voir t'quitter et qui t'réconforte autant qu'tu peux. Et peut être que bientôt il se trouvera le souffre - le souffle du dragon qui suit la tempête, qui laisse penser qui s'trouve que la mort ou des esprits plus forts qu'ca encore.  
Particularité magique
T'as l'don de l'immortalité, d'ceux qui parcourant les temps sans en être la victime. T'es aussi plus rapides, et flamboyante qu'd'autre. T'es une vampire - un monstre légendaire qui s'trouve être une âme maudite. Tu t'nourris de sang, t'maitrise la magie de l'air et t'crée des brouillard épais. Et il arrive que tu t'change en animal, parce qu'as ton époque c'tait une chose normale d'apprendre à être animagus - alors t'en est un déclaré d'puis plus de mille ans : une chauve-souris; comme l'aime à s'rire le destin parfois.   


 
Caractéristiques
Caractère
:  5 lignes pour décrire votre caractère  
Allégeance
: ici vous expliquez pour qui ou pour quoi vous vous battez, ce que vous pensez de la guerre...    


 


Dernière édition par Admin le Lun 2 Oct - 22:46, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: les cercles infernaux - lilith    les cercles infernaux - lilith  EmptyDim 24 Sep - 21:00


Comme je devins alors glacé, sans force,
ne le demande pas, lecteur, et je ne l'écris pas,
car toute parole serait trop peu. L'ENFER DE DANTE

Les limbes
Nel mezzo del cammin di nostra vita
mi ritrovai per una selva oscura,
ché la diritta via era smarrita.

Le bleu royal, au diadème flamboyant, les liserés argentés dessinant les belles silhouettes des érudites en mal de connaissance. De gourmandes conversations qui agitent la table des Serdaigles, où se froissent les tissus, en même temps que se délient les langues. Elles sont peu nombreuses, toutes ensembles assises à un coin de la table, murmurant entre elles, en lançant parfois quelque regards intrigués vers les beaux jeunes hommes qui se pavanent alentours, espérant trouver le moyen d'en avoir une en privée pour l'inviter au bal de la Noël. L'évènement retourne les coeurs, les faisant battre follement, oubliant tout le reste depuis plusieurs semaines déjà. Mais elle ne s'en soucie pas vraiment, du reste, la princesse royale. Elle qui porte le nom du fondateur, bien que l'école est pas si vieille que cela, a déjà sa réputation bien pour elle. Déjà il se trouve un choixpeau pour désigner chaque année aux étudiants qui arrivent dans quel maison ils seront placés. Une maison qui signifie famille, qui devient aussi importante que celle qui attend à Londres ou ailleurs - bien souvent ailleurs, dans les fiefs et les Seigneuries, où les sangs pur sont maitres de leurs terres. Riches, à n'en pas douter, surtout de possessions qu'ils préservent jalousement. Et par nombres de mariages arrangés, ils s'assurent de ne rien perdre de leur héritage ou de leur réputation. C'est pour cela que le bal est si important - il lie les alliances, et les futurs mariés qui s'y retrouvent en s'offrant quelques chastes danses avant de se promettre un billet doux, ou de belles déclarations dans les coins plus sombres des couloirs. Jeunes femmes rougissantes, à la vertu encore préservée. Inviolable, la bouche des dévotes, et elles sont nombreuses à Poudlard, à garder pour elle l'hymen sacrée, offerte au mari dévoué s'il se trouve méritant. C'est qu'il y a de belles traditions à respecter pour avoir le droit de devenir le mari d'une dame, et la dame en échange s'assure de rester pure pour le seul amant de son existence.  

Elle, c'est lui qu'elle veut depuis toujours, sauf qu'à l'usure du temps c'est son nom qu'elle a su oublier. Elle se souvient d'un ténébreux regard, de ceux qu'on ne peut pas s'empêcher d'admirer. S'y fondre comme dans les eaux profondes, et en perdre son latin - la langue alors parlée à Poudlard et dans la Royauté - pour juste rester accrochée au silence de belles contemplations. C'était ainsi que l'on se faisait la cours, en s'invitant sur les carrioles pour traverser le parc, les jardins, ou la flamboyante forêt qui entourent le château. Ils sont pas si nombreux les sorciers, pour la majorité venant des grandes familles : Gryffyndor, Ravenclaw, Slytherin, Hupplepuff, Gaunt, Black, Selwyn... Il se trouve pas plus de cent élèves dans tout Poudlard, qui apprennent à devenir des mages d'exception. Quand il arrive, c'est pour découvrir la magie qui traverse leur corps - du sang, du feu, de l'air, de l'eau. C'est une épreuve à onze ans, de devoir faire ses preuves pour être dit Sorcier. Sinon mis au rend de non-mage pour être caché honteusement au fond des châteaux au fond des pays. Et une fois dans l'enceinte du château, ils usent de leur baguette pour apprendre sortilèges et serments. L'alchimie et la potion. La magie particulière, avec des professeurs particuliers. L'histoire, qui s'écrit en même temps qu'eux. Et les bonnes manières, de cette société royaliste - où n'existe qu'un roi sorcier, une famille qui porte la couronne, en suprématie. Elle porte pas la couronne, la belle Innocent, bien qu'on ne peut nier qu'elle porte son nom mieux que tout autre.

Elle rêve de lui pour Noël, alors quitte la table quand il approche pour lui tendre sa main et baise celle - gantée - qu'elle lui tend.
William - Allons faire quelque pas, veux-tu ?
Innocent - Je le veux, avec plaisir, Sir William. Ou serait-ce un autre nom qui a glissé sur ses lèvres. Le souvenir est flou, alors qu'elle tenait d'une main le pan de sa robe trop longue, de l'autre, qu'elle repassait sa cape pour s'assurer de ne pas avoir trop froid une fois rendue dans la neige. Ils y marchèrent un temps alors qu'il lui contait mille poèmes enflammés écrits en son nom, et qu'elle tâchait de garder pour elle son glorieux rougissement. Souriant, alors qu'il se tournait vers elle constamment pour croiser son regard pétillant. De deux coeurs qui battaient à la chamade - la jeunesse de leur dix-sept ans les rendant fervents et passionnés. D'un amour qui ne tarissait pas, ne faisait que grandir à mesure qu'ils se perdaient dans ces moments intimes. Ils s'enfonçaient dans la forêt, ignorant le temps qui filaient, alors que les vacances les gardaient de s'inquiéter d'avoir un cours, ou un couvre-feu à respecter. Après tout ils étaient la royauté du pays, jouissant de leur beauté autant que de leur pouvoir. Mais plus ils s'enfonçaient et plus la nuit tombait rapidement, jusqu'à ce qu'il ne reste que la pénombre, aucune lumière ne perçant entre les arbres.
Innocent - Sommes nous perdus ? Sauf qu'il n'y a aucune voix qui résonne à ses côtés - à la place c'est un craquement sourd, et un bruit qui s'écrase au sol, la faisant perdre sa voix. Puis quelque chose qui explose à son visage, la mouille comme une pluie soudaine. D'une main gantée de blanc, elle la porte à sa joue maculée - pour en voir l'hémoglobine de son compagnon.
Nosferatu - Je dirais plutôt que vous êtes exactement à votre place, Princesse. La voix qui susurre à son oreille lui ôte toute capacité à raisonnée. Le choc passe pour laisser la léthargie lui saisir les veines. Le coeur qui bat soudainement trop fort, tapant à ses oreilles pour lui faire tourner la tête. Mais elle tombe contre le torse dur, et geint sans savoir si c'est de douleur ou d'autre chose. Elle frémit des paupières, croise un regard rouge qui hantera le reste de ses nuits. Un regard qui se ternie de noir quand il tombe sur la veine de son cou, avant qu'un baiser lui ravisse sa peau délicate, et innocent.

Innocence maculée de rouge carmin; le sang qui s'échappe de ses veines en même temps que ses soupires. Les sirènes cruelles de la lune, lui affligeant la cruelle morsure de la mort - la non-mort. Les immortels maudits, enfants de la nuit. Elle reste à terre, git dans le sang de son presque fiancé mort pour les envies de ces créatures nocturnes. Et elle, elle souffle à peine, ne respire plus, n'entend plus le coeur qui bat dans sa poitrine. Et quand elle ouvre les yeux c'est pour embrasser la nuit de son regard, et les milliers d'étoiles l'aveugler de cette lumière si vive. Cette douleur lancinante qui lui torture la gorge, lui donne à la tête qu'une idée quand elle sent l'odeur alléchante l'entourée.
L'appel du sang.

Deux enfants, amants éperdus sous la lune étoilées, courant d'innocence en naïveté, les mains serrés à se perdre entre les arbres. La forêt n'avait pas de nom, puisqu'elle était immaculée, par cette jeunesse sans histoire qui ne souffrait de rien. Et de leur naïveté jaillit un démon malsain, au regard rouge de sang, et à la soif tortueuse. Il tua le premier enfant, pour séduire la seconde, l'amener dans l'enfer en espérant l'y attacher. Hadès, ravissant à la terre la belle déesse aux cheveux d'or; ignorant que si tôt fait il réveillait en elle un feu brûlant. Et dans le brouillard épais elle lui échappa à jamais, retournant au château en laissant derrière elle la sombre forêt qui habitait à présent la mort.
Le lendemain, le corps froid fut retrouver - dans l'ensemble du royaume on murmurait à l'atrocité d'un cauchemar soudainement réel. Et la forêt obtint alors son nom d'Interdite.





Luxure
Amour, qui enflamme si vite un noble coeur
s'empara de celui-ci pour le beau corps qu'on m'a ravi,
d'une manière que je reste encore blessée

Froid mordant aux doigts allongés de nuits éternels - elle se glisse sous la lune, l'ombre mouvante et cruelle, qui se met à haïr les enfants de la lumière. Ceux qui marchent sous les rayons ardents en clamant fort une vie qui les quittent dés la naissance. Un flot constant de morts qui s'étend jusqu'à la fin véritable. Elle le flot de l'existence a cessé sa course, pour la forger dans le marbre. Le corps charmeur, charmant, le regard qui se teinte de rouge dés que la nuit étend ses ailes. La chasseuse qui a les crocs - elle a été attrapée, au départ. Elle a été attrapée, sachant pas où courir pour fuir l'existence qu'elle aurait jamais pensé un jour abandonner. Se retrouver à vivre pour l'éternité sans raison de vivre - voir s'enfuir les possibles pour l'impossible devenu probable. Que rêver quand tout pour devenir réalité ?    Elle rêvait en grand - de trop grands rêves à présent qui lui donne le vertige, et l'éternité pour les réaliser.
Seule, à courir après l'impossible ou avant. Incapable de devenir adulte, à jamais perdue dans le coeur d'une enfant. Une presque-adulte, au début de l'existence où les émotions sont encore instables, la colère et la frustrations des alliés fidèles mais malhonnêtes. De ceux qui rendent fous rapidement pour hurler à l'injustice par le meurtre - la suite de son existence s'est dés lors teintée de sang.

Royauté magique, aux ministères corrompus. Fut un temps se trouvait un roi au sommet du monde - un roi d'sang pur, dont personne ne douter la naissance, la lignée ou le droit à gouverner. Entouré de Ministres aux désirs plus sombres et avides de pouvoir, il avait confié au Magenmagot - assemblés de sages - les droits de la justice. Et se trouvait être l'exemple de tous, faisant du monde magique ce qu'il entendait. C'est lui qui lança la chasse aux vampires - ayant perdu sa femme aux griffes de l'un d'eux. Cruels destins parfois si prompt à l'ironie - l'ironie c'est lorsqu'elle fut placée sous son regard, emportée par les gardes armées pour être placées en cellule en attendant l'embrasement du soleil. Le dernier lever - la dernière mort.
Elle ne viendra pas à ce moment-là; ce n'est pas comme cela qu'elle meurt.
King - Votre beauté n'a nul pareille. Restez à mes côtés, Innocent, et faites de moi un homme meilleur.
Innocent - Aurais-je la prétention de pouvoir vous enseignez à être meilleur lorsque vous vous évertuez à me dire Monstre? C'est un souffle, sous une roseraie fleurie, au milieu du palais de Kensington. Caché aux yeux du monde Moldu - au milieu de nul part à l'époque où la terre était trop vaste pour les humains aveugles. Une terre où légendes et monstres faisaient trembler de peurs les téméraires enfants. L'inconnu aux dents pointues - l'inconnu étrangeté au coeur de la peur des êtres. Au coeur de cette guerre sous-terrains qui opposaient les créatures aux sorciers depuis trop longtemps déjà. L'inconnu crevant dans les yeux d'un roi soudainement charmé.
King - Devenez ma conseillère. Apprenez moi, dites moi ce que cela fait d'être... comme vous. Il emportait sa souffrance, sa solitude et ses craintes; lui offrant d'un sourire un royaume de possibles dont elle ne pensait plus possédait la clé : l'avenir. Et il ne lui restait qu'à l'embrasser comme elle embrassa son roi.

Ministère des légendes et créatures magiques.
Représentante de dix-sept ans, transformée depuis trois ans. Jeune - trop jeune sans doute - mais l'enthousiasme d'une vie encore à construire, et cette ferveur qu'on les gens s'évertuant à faire de bonnes choses. A faire le bien - elle resta à sa place au Ministère, écrivant ce qu'elle apprenait de sa propre nature, et parcourant le pays à la recherche des autres. Loup-garous, sirènes, tritons, harpies, géant - de l'inconnu jaillissait la multitude, et un message d'espoir qui faisait lumière sur l'ombre. Apprenait ce qu'était un monstre. Les démons devenaient des alliés, se rapprochant des villages sorciers et du royaume bienveillants pour être traités en égaux.  
Représentante de dix-sept ans, transformée depuis vingt ans. Le visage inchangé qui cause de sombres jalousie. Protégée d'un roi devenu âgé mais non moins charmé. D'un amant éperdu qui aime à entendre plus d'histoires qu'il passe son temps pour le reste; son fils héritier siégeant déjà à sa place sur le trône pour la majorité du temps. Jalousie qui enserre le coeur des hommes, pour la guerrière des droits qui s'évertue à se dire encore femme. Vampire - craché en insulte sur son passage. Et déjà les premiers pas vers une guerre qui ne cessera jamais.
Représentante de dix-sept ans, transformée depuis trente-deux ans. Au roi mort, perdu par le temps. Premier choc d'un mortel aimé, et perdu. La malédiction qui circule dans les veines où le sang ne se régénère plus. La mort sur son passage, qui restait des bandits de passages, des ombres mouvantes, des inconnus - des hommes. Morts. Morts. Morts. Vive le roi.

L'orage qui explose, alors que depuis des années elle faisait des listes de créatures. Des alliés, des amis, qu'elle trouvait à travers le monde, lors de voyage fait en portoloins - allant au-delà des frontières pour découvrir des êtres extraordinaires. Des listes, des listes, des listes - noms devenus victimes. Noms devenus des cibles, et soudainement le nouveau roi se tenait devant elle au regard ténébreux, riant de sa naïveté.
Prince - Nous les tuerons tous. Promesse qui se fait pas sans qu'elle se mette à hurler. Elle n'a pas cent ans. Elle en a dix-sept, elle en aura à jamais dix-sept, et se met à se tordre de douleur devant l'ineffable trahison. Elle devenait son propre bourreau, à désirer faire le bien. Croire à la paix. Croire aux rêves. Croire à l'impossible; et apprendre qu'il se trouvait l'impossible dans les esprits chimériques - que l'ennemi de l'homme n'était pas le temps mais lui-même. Chassés- devenus non plus des alliés mais de potentiels armes. De potentiels ennemis.
La jalousie - pour un pouvoir qu'aucun sorcier ne pouvait posséder. D'un charme irrésistible, d'un corps immortel, d'une éternelle existence. Qu'importe la malédiction, elle devait la raison d'une chasse qui guidait les créatures contre les sorciers. Naquit la première guerre contre les Gobelins.
Sombra la Royauté.

Sous les dents acérés, l'enfant devint chasseuse, s'abattant sur les gorges déployées en hurlements de terreurs. N'ayant de désir de tuer que pour le plaisir de les voir s'effondrer à leur tour - proie des chasseurs de la nuit. Elle les vit tomber, les ministres jaloux, les femmes hypocrites, la royauté pourrit de l'intérieur. Et le Roi, prince aux désirs insatiables. Rien ne vaut un sang royal, où l'enfant devint chasseuse. Non plus humaine, mais vampire - enfant de la nuit, elle embrassa la lune pour en faire sa divine maitresse.
Sombra la Royauté.
Des élections furent organisées.
Naquit le Ministère de la magie, dans le sang de ces révoltées créatures.





Gourmandise
La pluie y tombe à flots, froide, lourde, maudite,
Tombant toujours la même et pour l'éternité.

La pendule du temps commence sa course, l'aiguille du jugement dernier au zénith de l'existence des hommes, alors qu'ils courent après les instants perdus, éperdu, suspendu souhaitant qu'il reste toujours - toujours c'est le terme juste et qui les étreint à la gorge pour leur faire oublier que toujours c'est maintenant. Ils geignent de ne pas pouvoir vivre, alors qu'ils s'interdisent de vivre pour les mêmes raisons, jusqu'à ce que la mort les frappe et qu'ils en soient surpris - surprise, quand elle a les dents acérés, et le regards brillants d'une soif insatisfaite. Dans sa course, l'ange déchu à oublier le temps, devenu son allié contre l'oublie - l'oublie qui la fait se perdre dans le monde, ombre mouvante répondant au déjà vu . Elle quitta l'Angleterre, après la révolte, pour se rendre sur les rives de continent qui n'en finissent pas.  
Paris. Genève. Prague. Le monde infini qui s'étend aux pieds des immortels - ne pensant plus à l'impossible, se trouvant à présent une idée confuse et abstraite s'oubliant sur les rives de la mortalité altérée. Mais seule, quand elle met les pieds dans la capitale du monde, découvrant pour la première fois les châteaux immenses des rives de la Loire, elle reste interdite, à exiger d'apprendre à être l'une de ces immortelles puisque le monde sorcier l'avait bafouée. Colérique déesse à la gorge asséchées, qui souhaitait voir le monde se répandre dans le sang des coupables - coupable de crimes pour lesquels elle les jugera sur des générations, ignorant que le fils ne pouvait être puni pour les fautes du pères. Tous les sorciers étaient coupables des pêchers d'orgueil, et l'orgueil ne manquait pas à l'âme de la pécheresse. L'innocence à présent tachée par le sang.

Il était beau, se souvient-elle, avec une chevelure noir de geai, le regard océan, et ce sourire narquois quand il la trouva dans une ruelle sombre à mordre la chair tendre d'une sorcière aux teints basanées. Laide, à mourir, le sang encore chaud mais écoeurant - manquant des subtiles saveurs qu'elle avait trouvé à la jugulaire de son roi. Lui riait de la voir si défaite, alors que le corps tombé à ses pieds, et qu'elle usait de son pouce pour reprendre le sang qui lui coulait sur le menton. Il la jugeait d'un regard moqueur - en aurait-elle rougit si son corps figé l'aurait admis. Elle l'ignorait, haïssait déjà ce regard alors qu'elle en aimait l'homme - vampire. Vampire sans pouvoir, simple immortel foulant la terre sans se soucier des mondes qu'il parcourait.  Moldu ou magicien - toujours ce sang qui restait son seul butin. Le pirate chassant la mortalité comme trésor précieux.
Henry - « Tu es faite pour les rois, Innocent. » C'est ainsi qu'il la conduisait dans le palais d'un de ces maitres - quelques pas dans une Province pluvieuse, aux terres rouges d'argiles. L'océan battant contre les falaises, les vagues surpassant la terre quelque fois dans un grondement cruelle. Et une bâtisse aussi haute qu'un château - tout aussi sombre, où régnait une chaleureuse loueurs de bougies. Des milliers de bougies qui éclairaient la pièce, où une fille jouait au piano tandis que les hommes préféraient les cartes. Rires joyeux, et la haute bourgeoisie se trouvant là pour se congratuler d'être si fantastique.  
Elle retrouvait les effluves familières, l'impression d'être chez elle alors qu'elle ignorait où elle se trouvait. Henry à ses côtés, la courtisan et présentant à ses amis le regard voguant dans les décolletés des femmes aguicheuses, ou faire les pommes d'Adam mouvantes des hommes éloquents.
Henry - « Je savais que l'endroit te plairait. Nous sommes ici chez Cyprius Black, et si tu es charmée par sa puissance tu le seras d'autant plus par sa personne. » Et il ne mentait pas, lorsque le sorcier arriva dans la pièce sous un tonnerre de silence élogieux. Parfait - le visage émacié, le port de tête des princes, et le sourire des conquérant sur les lèvres. Approchant des vampires sans se soucier de son erreur - baisant la main de l'innocente qui enserra ses doigts pour préserver sa chaleur. Elle se perdit dans le regard du faible sorcier - le sang pur aguichant ses papilles alors qu'elle devinait les effluves du sang royal.

Cyprius - « Vous venez d'Angleterre, n'est-ce pas ? »
Innocent - « Est-ce donc si évident ? »
Cyprius - « Vous parlez le Français à la perfection pourtant. »
Innocent - « Même dans mon pays, le français est la langue des rois. »
Cyprius - « Êtes-vous donc une reine, je vous pensais un doux rêve. »
Innocent - « Êtes-vous donc si pur je vous pensais flamboyant. »
Cyprius - « Toujours pur; très chère. Mais pour vous, je pourrais flamboyer de mille feux. »
Innocent - « Alors je mourrais de la flamme de votre passion. »

Il flamboya, le sorcier de sang pur - les Black imposant à la France leur vision d'un monde purifié, d'une perfection redoutable. Nom des étoiles, ornant les coeurs des héritiers génération après génération. Ils avaient sur la France une main-mise évidente, faisant de ce pays le leur - allant jusqu'à la cours des rois moldus pour éblouir les regards des naïfs. A Versailles ils flamboyèrent jusqu'à être traités de sorcier, chassés hors du pays - glissant sur la mère pour trouver refuge en Angleterre, et se griser de la noire magie qui s'y retrouve. Ou noir magie vient-elle du nom qu'ils portent - Noir. Peut être était-ce cela au début, Noir, avant d'immigrer par nom et choix, de l'autre côté de la Manche, devenir Black, en restant Toujours pur.
Elle était sa muse, la vampire, et s'il comprit ce qu'elle était il n'en dit rien. Elle apprit à le haïr, à le détester autant qu'elle aimait qu'il l'adule. Elle restait dans son palais, Henry toujours à ses côtés en fervent conseiller. Il était la voix à son oreille, lui apprenant à glisser dans l'esprit des hommes. Elle fit de Cyprius son amant, amoureux transi et frustré de ne pouvoir la posséder. Il était à sa merci, le mortel, aux pouvoirs radieux. Elle le regardait, qui faisait de la foudre et elle riait de le voir gueuler sa haine contre elle dans des moments où la passion le rendait fou. Fou - elle glissa le souffle de l'aliénation dans l'esprit et le sang du Black. Sang qu'elle glissait sur sa langue régulièrement - sans le tuer, sans le faire sien. Le mortel qui flirtait avec la mort.

Toujour pur - le coeur battant des mortels qui assument vouloir être vertueux. Le sang, le sang qui coule dans leurs veines, aux saveurs exquises. Elle humait le sang avec délice, devenant folle de ne pouvoir le posséder - le goutant jusqu'à ce qu'il soit infecté de sa gourmandise. Elle combattait la soif par la tentation; la haine pas la passion; la colère par l'obsession. Elle en devenait ivre, de courir après le temps, de courir après l'instant éternel et suspendu. Elle suspendait la vie, aux gorges de ses victimes, sans jamais leurs offrir la mort, ou la liberté - elle les laissait vivre avec le sentiment d'être incomplet, de ne pas pouvoir vivre, qu'après s'effacer, et avant n'existait plus. Le présent se dissipant sur la langue de l'innocente chasseuse - et la folie se glissant dans l'âme maudite des Black.




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Gazette du Sorcier
du 10 janvier au 28 février 1979
Les sorciers vivent dans la peur, le nom Voldemort étant murmuré avec terreur, remplacé par Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom . Il est dit que ceux qui auront l'audace de dire son nom seront attaqués. Pourtant, dans les rangs des Mangemorts la révolte gronde. Beaucoup se sentent abandonnés par leur maitre et les dernières attaques échouées ne font qu'affirmer le désir de trouver un nouveau leader . Pendant ce temps, Harry lance une chasse aux Horcruxes et lève une nouvelle armée dans l'enceinte de Poudlard afin de sauver son avenir, et changer le cours de son histoire.
Maraudeurs a 4 ans !
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